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Boris Vian et le jazz
Auteur, artiste musicien compositeur, Boris Vian a également marqué son époque par le talent qu’il avait pour le jazz. Il lui vouait une passion particulière qu’il a découverte dès son jeune âge et qui l’a accompagnée toute sa vie durant.
Les débuts de Boris Vian avec le jazz
Boris Vian a eu la chance de côtoyer le monde de la musique, spécialement celui du jazz dès l’adolescence, à l’âge de 13 ans environ. Il eut alors l’opportunité de faire la connaissance de Duke Ellington, un artiste talentueux en écoutant l’une de ses chansons. Immédiatement, le déclic fut lancé. Il eut pour retombées l’achat fréquent des parutions du magazine Jazz-Hot qu’il lit avec beaucoup d’enthousiasme pour avoir les dernières informations et nouveautés liées au jazz.
Quelques années plus tard, Boris se rendra au Hot Club de France où il s’inscrira dans le but d’écouter constamment des disques de jazz et de suivre des concerts. Il porte alors un intérêt particulier aux prestations de Duke Ellington. Il assiste ainsi à son concert le 3 avril 1939 au palais de Chaillot, et affirme : « Sans le jazz, la vie serait une erreur ». Pour lui, la vie, dans son essence, tourne autour de cette musique. Dans sa vision du jazz, il accueillera, près d’une décennie (9 ans) plus tard, son égérie, Duke Ellington à la Gare du Nord. De là, il le conduisit en personne à son club parisien préféré, le club Tabou.
La révélation d’un artiste
Comme le dit l’adage, « Qui veut aller loin, ménage sa monture ». Voulant faire long feu dans le jazz, Boris se donne tout entier à la trompette et joue au Hot Club de France avec pour ambition, la reproduction de ses morceaux préférés. Simultanément, il se lance dans la rédaction et fait publier, entre deux écrits sur ses amours, des chroniques variées et colorées sur le jazz. Débordant de passion et d’énergie, il se lance également dans le secteur des médias pour y créer l’émission de Radio Jazz in Paris. Il en fera 48 émissions.
Boris met encore en place avec ses frères et sœurs, de même que Claude et Luter Abadie, un orchestre en 1942. La bande sera très apprécié par de nombreux artistes et personnalités et Boris et son orchestre feront des merveilles sur les scènes parisiennes. Cette passion pour le jazz l’amène à s’en inspirer pour la rédaction de son célèbre roman « l’Écume des jours ». L’artiste musicien, compositeur, écrivain, animateur, interprète, chroniqueur, directeur artistique défendra le jazz jusqu’à sa mort.
En bref, Boris Vian est un artiste qui a su marquer son temps par ses romans, sa créativité débordante et un sens du Jazz inimitable.